Corona virus Covid 19
Assurer un apport suffisant en vitamine D grâce à l’alimentation
Voici un article de l’ANSES …

Actualité du 17/04/2020
La vitamine D joue un rôle essentiel dans la qualité du tissu osseux et musculaire ainsi que dans le renforcement de notre système immunitaire. Dans le contexte actuel de l’épidémie de Covid-19, les défenses immunitaires peuvent être particulièrement sollicitées. Poissons gras, fromage, jaune d’œuf… la consommation de ces aliments riches permet d’assurer à notre corps un apport en vitamine D. L’Anses rappelle l’importance de veiller à un apport suffisant en cette période de confinement mais aussi tout au long de l’année, notamment pour les personnes âgées, les personnes à peau mate voire foncée et les femmes ménopausées. En effet, une insuffisance prolongée pour ces populations entraine une santé osseuse fragile, augmentant alors les risques de fracture ainsi qu’une immunité affaiblie. L’Agence dresse la liste des aliments riches en vitamine D à déstocker de vos placards ou à ajouter dans votre panier lors des prochaines courses.
Une insuffisance en vitamine D augmente les risques de fracture
La vitamine D est essentielle au bon fonctionnement de notre organisme. Deux voies permettent de couvrir les besoins quotidiens en vitamine D : l’exposition au soleil et la consommation d’aliments riches en vitamine D. Un apport insuffisant en vitamine D peut entrainer une diminution de la masse osseuse et donc un risque accru de fracture. Ces risques sont d’autant plus élevés lorsque la pratique d’activité physique est réduite, comme cela peut être le cas en période de confinement (voir notre actualité).
Consommer deux portions de poissons par semaine dont une portion de poisson gras : une contribution majeure aux apports en vitamine D
La vitamine D se trouve dans un certain nombre d’aliments gras. Même hors période de confinement, il est important de consommer régulièrement ces aliments afin d’assurer à l’organisme un apport suffisant.
Quels sont les aliments riches en vitamine D ?
Cette vitamine est particulièrement présente dans :
• Les poissons gras : le hareng, les sardines, le saumon et le maquereau
• Les abats (notamment le foie)
• Le jaune d’œuf
• Les produits laitiers enrichis en vitamine D
• Le beurre et les margarines
• Le fromage
• La viande
L’Anses rappelle d’équilibrer et de varier notre alimentation tout au long de l’année et sans oublier les sources de vitamine D. Si vous avez la possibilité de manger du poisson frais, profitez-en. La période est également propice au déstockage des placards : boîtes de sardines, harengs, maquereaux et autres conserves de poissons sont riches en vitamine D.
Plus d’information sur les aliments apportant de la vitamine D : voir la table Ciqual.
Personnes âgées, à peau mate ou foncée, femmes ménopausées : une santé osseuse fragilisée, une immunité affaiblie, des risques plus élevés
Le risque d’apport insuffisant en vitamine D est plus élevé chez certaines personnes, pour lesquelles le confinement peut avoir des conséquences sur la santé osseuse comme la diminution de la masse osseuse et ainsi un risque accru de fracture.
L’Anses rappelle notamment l’importance d’assurer un apport alimentaire suffisant en cette vitamine chez les personnes à risque : les personnes âgées et les personnes à peau mate ou foncée, pour qui la synthèse de cette vitamine via l’exposition au soleil est moins efficace, et les femmes ménopausées, dont le bouleversement hormonal entraine une déminéralisation osseuse accroissant ainsi les risques de fracture.
Néanmoins, le recours aux compléments alimentaires contenant de la vitamine D peut exposer à des apports trop élevés, ce qui peut provoquer une hypercalcémie – taux élevé de calcium dans la circulation sanguine- entrainant la calcification de certains tissus, et ainsi avoir des conséquences cardiologiques et rénales.
- L’Agence rappelle que le recours aux compléments alimentaires afin de pallier le déficit éventuel de vitamine D doit se faire sur indication diététique ou médicale. D’autant plus que dans la grande majorité des cas, l’apport en vitamine D peut être assuré par l’exposition au soleil et l’alimentation. Il suffit alors d’être vigilant afin d’assurer un apport suffisant par ces deux voies.
Jardin, terrasse, balcon, fenêtre : s’exposer au soleil un quart d’heure par jourEn cas de confinement à domicile, a fortiori lorsqu’on ne dispose pas de jardin, la synthèse de vitamine D liée à l’exposition au soleil se trouve limitée. Au printemps, une exposition de 15 à 20 minutes des mains, des avant-bras et du visage assure toutefois l’apport journalier en vitamine D nécessaire pour couvrir les besoins d’un adulte en bonne santé. A défaut de jardin, de terrasse ou de balcon, il est possible de s’exposer au soleil depuis votre fenêtre ouverte, tout en prenant des précautions face à ses effets néfastes (coups de soleil). |
Réouverture du cabinet diététique
Chers tous,
J’espère que vous allez bien.
J’ai le plaisir de vous annoncer la réouverture du cabinet diététique.

Après le confinement, c est le moment de refaire le point sur ses comportements alimentaires. Une alimentation équilibrée permet de préserver ses défenses immunitaires et de maintenir un poids approprié afin de limiter les risques de maladie chronique.

Selon une étude récente (réalisée par l’IFOP, commandée par Darwin Nutrition), les Français auraient pris 2,5 kilos depuis le début du confinement. Pas de panique, avec une alimentation et une activité physique adaptées, tout va rentrer dans l’ordre. 🙂
Pour les personnes dites « à risque » ou pour ceux qui préfèrent, nous maintenons en parallèle les téléconsultations. D’ailleurs, nous avons, pendant cette période particulière, mis en place des téléconsultations avec un suivi hebdomadaire qui a séduit de nombreux patients. Un appel de 20 minutes par semaine permet de faire le point sur les objectifs, les nouvelles habitudes mises en place, les difficultés et de mesurer les résultats obtenus, sans rien lâcher :). Nous prévoyons de continuer à proposer ce suivi avec une visite mensuelle au cabinet. Nous sommes à votre disposition pour plus d’informations si cela vous intéresse.
Au cabinet, nous nous sommes organisés pour la sécurité de tous :
- 15 minutes entre deux consultations afin d’éviter la rencontre entre deux patients et d’appliquer les règles d’hygiène et de désinfection
- Port du masque pour nous, professionnels de santé.
- Désinfection du mobilier et des machines (carte bleue, impédancemétrie) entre chaque patient
- Aération du cabinet
- Fermeture des wc
Pour la sécurité de tous
- merci de venir avec un masque (https://stop-‐postillons.fr)
- si vous souhaitez régler : par chèque, merci de le remplir avant la consultation ;en espèces merci de faire l’appoint
- Merci de venir seul (sauf consultations enfants) et d’arriver à l’heure précise.
- Merci d’attendre à l’extérieur de l’immeuble. Nous viendrons vous chercher à l’heure de la consultation.
- Si vous présentez des symptômes avant la consultation, merci de nous informer afin d’organiser une consultation à distance.
Prenez bien soin de vous et de vos proches.
Elisabeth Giudicelli
Mise en garde de l’Anses sur les compléments alimentaires et le corona virus
Nous partageons l’article de l’Anses ci-dessous. Vous pouvez aussi retrouver l’article et d’autres info sur le site de l’ANSES en cliquant sur ce lien
L’Anses met en garde contre la consommation de compléments alimentaires pouvant perturber la réponse immunitaire
Actualité du 17/04/2020
Certaines plantes contenues dans les compléments alimentaires peuvent perturber les défenses naturelles de l’organisme en interférant notamment avec les mécanismes de défense inflammatoires utiles pour lutter contre les infections et, en particulier, contre le COVID-19. Les plantes visées par l’avis de l’Anses sont : le saule, la reine des prés, l’harpagophytum, le curcuma, les échinacées, le bouleau, le peuplier, la réglisse…
Des compléments alimentaires composés de plantes avec des propriétés anti-inflammatoires
Certains compléments alimentaires contiennent des plantes possédant des propriétés anti-inflammatoires susceptibles d’agir comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ces plantes sont susceptibles de perturber les défenses naturelles de l’organisme utiles pour lutter contre les infections et, en particulier, contre le COVID-19. Aussi, au regard de l’évolution épidémique du COVID-19, l’Anses s’est autosaisie sur les risques liés à la consommation des compléments alimentaires contenant des plantes pouvant interférer avec la réponse immunitaire et inflammatoire, utile pour lutter contre l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2.
Un Groupe d’expertise collective d’urgence a été constitué et a passé en revue les données scientifiques les plus récentes sur les mécanismes immunomodulateurs et anti-inflammatoires des plantes et leur capacité à perturber la réponse immunitaire lors des infections. Par ailleurs, des dispositions ont été prises par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour sécuriser l’utilisation des médicaments contenant du paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens, notamment en les retirant de la présentation en libre accès dans les pharmacies.
Des plantes qui perturbent la réponse immunitaire
Plusieurs plantes ont été identifiées comme présentant des effets contre-productifs dans la défense contre le coronavirus. Il s’agit des plantes contenant des dérivés de l’acide salicylique (analogues de l’aspirine), telles que le saule, la reine des prés, le bouleau, le peuplier, la verge d’or, les polygalas mais aussi des plantes contenant d’autres anti-inflammatoires végétaux, telles que l’harpagophytum, les échinacées, le curcuma, la griffe du chat (appelée aussi liane du Pérou), les plantes des genres Boswellia et Commiphora (connues pour leurs gommes-oléorésines appelées respectivement « encens » et « myrrhe »).
Bien que le niveau de connaissances disponibles soit inégal pour ces différentes plantes, les experts de l’Anses estiment qu’elles sont toutes susceptibles de perturber la réponse immunitaire et la réaction inflammatoire bénéfique développée par l’organisme au début des infections. Ils rappellent qu’une inflammation ne doit être combattue que lorsque celle-ci devient excessive.
Compte tenu de ces travaux d’expertise, l’Anses recommande :
- aux personnes consommant ces compléments alimentaires dans un but préventif de suspendre immédiatement la consommation de compléments alimentaires contenant ces plantes dès l’apparition des premiers symptômes du COVID-19 ;
- aux personnes consommant ces compléments alimentaires dans le contexte de pathologies inflammatoires chroniques de discuter impérativement avec leur médecin de la pertinence de poursuivre ou non leur consommation.